Eze & le Marketing

Publié le par Xavier Cottier

Année 50. Economie de moyen, méchant papier de récupération et impression bon marché. Sur les nappes épaisses, en général à gros carreaux rouges, des petits restaurants de la région, ce petit format à la couverture bleue qui indique les bons endroits. Non loin, une bouteille ventrue du Côte de Provence "Mistral" qui parraine la plaquette.

 


Archives Société Muséale Albert Figuiera

    Le marketing est basique car, alors, le village d' Eze est célèbre parce que célébré! Les qualificatifs sont sans emphase car chacun sait que la publication est payante. Temps heureux qui ne connaissait pas l'odieux et trompeur "publi-rédactionnel"!

    Deux noms sont cités. Celui du maire, André Gianton ainsi que Michel-Marie Poulain. Courte référence à l'histoire sous la forme d'une simple mention de l'église paroissiale (par erreur indiquée comme étant du XVIIe siècle), de la Chapelle des Pénitents et du Musée d'histoire locale.

    Enfin, Eze et "sa plage, ses villas somptueuses, ses cultures de mandariniers et de bananiers...", allusion aux coteaux de la Mer d'Eze alors complantés de ces essences aujourd'hui éteintes.

    L'autosatisfaction n'est pas de mise et on ne vend que du vrai! Car enfin, Eze était bien un village situé à plus de 400 mètres au dessus de la mer, doté d'une église, d'une chapelle, d'un jardin exotique et de restaurants!

     Je pardonne volontiers ceux de mes lecteurs qui, ne regrettant pas les nappes à carreaux rouges et le vin "Mistral", ne verraient pas où je veux en venir....

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